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Alors que la Confédération africaine de football (CAF) a annoncé l’ouverture d’une enquête contre le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), l’on se demande si l’instance faîtière du football africain dispose des moyens pour déstabiliser l’ancien capitaine des Lions indomptables.
Un bras de fer est visiblement lancé entre la Confédération Africaine de Football et le Samuel Eto’o. C’est que depuis mercredi dernier, la CAF a annoncé ouvrir une enquête face aux nombreuses accusations contre Samuel Eto’o.
« La CAF a reçu des demandes écrites venant de plusieurs parties prenantes du football camerounais pour l’examen et l’enquête de certains comportements inappropriés présumés de M. Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (« FECAFOOT »)», a écrit la CAF.
La riposte de Samuel Eto’o ne s’est pas faite attendre.
« Tout en se réservant le droit d’engager en temps utile les procédures judiciaires appropriées pour dénoncer cette communication à la fois pernicieuse et toxique, mon client tient à appeler les acteurs du football camerounais au calme et à les rassurer de sa détermination à poursuivre sans relâche la mise en œuvre du programme des réformes entamées le 11 décembre 2021 », a réagi Samuel Eto’o par la voix de son avocat.
Mais au sein de l’opinion, on se demande de quels pouvoirs dispose la CAF pour faire basculer l’ancien buteur des Lions Indomptables.
Pour Camus Mimb, chroniqueur sportif, la CAF « au meilleur des cas, ne pourra que transmettre à la FIFA pour une nouvelle enquête.
Évidemment, la seule chose faisable au niveau de la CAF est de prononcer une inéligibilité du Président de la Fecafoot qui du reste peut être attaquée à la FIFA ou ailleurs ».
Il est donc évident à l’analyse que la procédure engagée contre l’actuel président de la Fecafoot ne dispose que d’une efficacité relative.
Déjà que par le passé, l’on ne se rappelle pas que la CAF ait mené efficacement une enquête contre un président de Fédération.
Les adversaires de Samuel Eto’o pourront donc uniquement se contenter de l’effet médiatique que cette saisine a eu dans le monde du sport.
Essama Aloubou
