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La compagnie historique d’exploitation pétrolière française vient de signer un nouvel avenant qui augmente de 25 ans, la concession actuelle avec l’État gabonais. Le nouveau contrat va donc s’étendre jusqu’en 2025.
Le nouvel accord va jusqu’au 30 juin 2042, selon nos confrères de la presse locale. Ce nouvel avenant conclu avec l’État gabonais lui donne droit à des zones d’exploration et d’exploitation onshore et offshore, à l’entièreté des droits sur ces zones. Le nouveau contrat ne contient ni la participation de l’État, ni celle de compagnie nationale, Gabon Oil Company (GOC). Une autre particularité de ce nouvel accord est aussi l’absence de partage de production contrairement au CEPP signé avec la majorité des opérateurs pétroliers dont le leader actuel, Perenco.
Selon les termes du contrat, la superficie à exploiter est fixée à 3500 le km2 à un peu moins de 240 000 FCFA le km2 en exploitation, avec un impôt sur les sociétés convenu à 55% selon l’article 4 de l’avenant 33. Une redevance minière proportionnelle fixée à 12% de la PTD en référence à l’article 2 de l’avenant 33. Le contrat inclut également une obligation de réduction du torchage, conforme aux ambitions environnementale du pays.
Total Energy est présent au Gabon depuis plus de 90 ans. Ces dernières années, l’opérateur français a réduit son influence en cédant, il y a moins de quatre ans ses actifs matures non opérés et son historique terminal Cap Lopez à Perenco pour un montant compris entre 290 et 350 millions de dollars, soit plus de 208 milliards de FCFA.
Essama Aloubou
