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Des faits présumés de corruption sont reprochés à l’ex-président guinéen Alpha Condé et plus de 180 de ses anciens ministres et cadres. Le ministre guinéen de la Justice, Alphonse Charles Wright, a ordonné depuis ce jeudi des poursuites judiciaires.
Au total, 187 hauts dignitaires de la présidence de Alpha Condé dont des ministres, conseillers, directeurs généraux de sociétés publiques ou députés se retrouvent dans le viseur de la junte militaire. Ibrahima Kassory Fofana, l’ancien Premier ministre de l’ex-président est d’ailleurs en détention préventive et plus d’une quarantaine d’anciens membres du gouvernement d’Alpha Condé.
Les poursuites judiciaires pour « des faits présumés de corruption, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, faux et usage de faux en écriture publique, détournement de deniers publics et complicité » concernent également Mohamed Diané, ancien ministre de la Défense sous Alpha Condé, et Amadou Damaro Kamara, dernier président de l’Assemblée nationale avant le coup d’État qui a renversé il y a un an l’ancien président.
Au pouvoir depuis septembre 2021, la junte militaire s’est donnée pour défi de lutter contre la corruption en Guinée. Le nouveau régime a mis en place la Commission des répressions des infractions économiques et financières (CRIEF).
