La Guinée-Bissau s’engage à mettre fin aux abus de pouvoir. En réponse aux nombreuses plaintes d’automobilistes, le président Umaro Sissoco Embalo a annoncé une mesure décisive : l’installation de caméras de surveillance dans toutes les rues de la capitale. Cette initiative vise à combattre les pratiques corruptrices au sein des forces de l’ordre.
Depuis plusieurs mois, la corruption dans le secteur des transports suscite de vives préoccupations dans le pays. De nombreux conducteurs dénoncent des demandes de pots-de-vin et des sanctions abusives. « Certains agents de la circulation profitent de leur position pour commettre des abus », a déclaré le président Embalo, promettant d’en finir avec ces dérives.
Grâce au déploiement de la vidéosurveillance, les autorités espèrent pouvoir repérer et sanctionner les policiers impliqués dans des actes de corruption. « Les responsables seront arrêtés et poursuivis en justice », a affirmé le président. Cette mesure s’inscrit dans une stratégie globale visant à renforcer l’État de droit et à lutter contre l’impunité.
Les pratiques illégales dénoncées ternissent l’image de la police et, plus largement, celle de la société bissau-guinéenne. Le président Embalo a insisté sur la nécessité d’éradiquer ce « fléau honteux ».
L’installation des caméras de surveillance envoie un signal fort sur la volonté des autorités de réformer la police et d’améliorer les services publics. Reste désormais à observer l’impact concret de cette politique attendue avec espoir par les citoyens.