En Guinée-Bissau, l’état-major a annoncé ce 1er décembre, une situation « sous contrôle » et l’arrestation du chef de la Garde nationale, impliqué dans une nuit d’affrontements dans la capitale.
Depuis cette nuit, cette unité, retranchée dans une caserne de Bissau, affrontait les forces spéciales. Ces échanges de tirs faisaient suite à ce qui s’apparente à une tentative d’évasion de deux hautes personnalités de l’État soupçonnées de corruption.
Le commandant qui dirigeait cette opération s’est finalement rendu.
Plusieurs de ses éléments ont aussi été arrêtés. Les autres sont en fuite. Le ministre Seidi et le secrétaire d’État Monteiro ont tous les deux été récupérés sains et saufs. Ils ont été remis dans leur cellule.
À l’origine de ces événements, les deux membres du gouvernement avaient été convoqués hier matin par la justice, avant d’être placés en garde à vue. Ils étaient interrogés sur le retrait suspect de 10 millions de dollars des caisses de l’État.
Des événements qui se sont déroulés alors que le président du pays, Umaro Sissoco Embalo, est en déplacement à Dubaï pour la COP 28.