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Depuis le 24 novembre dernier, l’accès au web et aux réseaux sociaux est limité à l’intérieur du pays. Les services d’appel comme WhatsApp sont aussi impactés, les internautes sont obligés d’utiliser des outils VPN pour contourner ces restrictions, rapporte Rfi.
Cet accès limité à internet porte non seulement atteinte à la liberté d’expression mais également porte un coup dur à l’économie dans le pays.
Pour l’Association des blogueurs de Guinée (Ablogui), c’est tout simplement « une cyber-censure » de l’État. De son côté, l’ONG Amnesty international accuse les autorités de transition de « multiplier les violations du droit à la liberté d’expression ».
L’économiste et chercheur Safayiou Diallo cité par la même source rappelle que c’est un manque à gagner et ce sont les recettes fiscales de l’État qui vont en pâtir.
Notons que le samedi 9 décembre dernier, la Haute autorité de la communication avait demandé au groupe Canal + de retirer de son bouquet les chaînes Espace FM, Espace TV, Évasion FM et Évasion TV pour raison de « sécurité nationale ».
