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Irma : la voix camerounaise qui séduit l’Europe

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Elle n’a que deux albums à son actif mais elle fait déjà parler d’elle aussi bien en Europe qu’aux USA. L’artiste camerounaise Irma qui refuse l’étiquette d’ « artiste engagée » malgré les sujets sensibles qu’elle évoque dans certaines de ses chansons s’est confiée au site metronews.fr, avant sa prochaine prestation les 26 et 27 septembre 2014 au W9 Home Festival. La Camerounaise a pris goût pour la musique grâce à son père, un mordu du Jazz. Elle a commencé l’écriture de ses premiers textes à l’âge de 12 ans.

Vous avez passé un an et demi à New York pour composer votre nouvel album. Pourquoi l’avoir appelé Faces ? 
Je parle de tous les visages qui m’ont inspirée pour écrire des chansons. Je m’inspire vraiment des gens que je rencontre et aussi de tout ce que j’ai vécu depuis le début de ma carrière. J’avais à peine 20 ans et j’étais tous les soirs avec des gens différents dans des villes différentes, je n’avais plus de repères. Ça m’a appris à prendre ce que les gens avaient à donner. Et puis, certains proches me disaient que Faces, c’était peut-être aussi tous mes différents visages. C’est très vrai. Les autres sont souvent une sorte de miroir. Aujourd’hui, j’adore ne plus avoir de repères. J’aime prendre des risques.

Justement, dans votre single « Hear Me Out« , vous parlez des enfants soldats. Vous situez-vous comme une artiste engagée ? 
Pas du tout. Je n’aime pas l’expression « artiste engagé » qui laisse sous-entendre qu’une certaine petite catégorie de personnes serait légitime pour parler de ces choses-là. Je ne pense même pas que ce soit le rôle d’un artiste d’éveiller les consciences. Il s’agit d’un cheminement personnel. Je me suis donc simplement dit que j’allais parler librement de certains sujets qui me touchent et qui me font réfléchir, sans donner de leçons.

Comment s’est passée la conception de ce deuxième album ? 
Je venais d’achever ma première tournée et j’étais épuisée. J’ai donc décidé de partir un an et demi à New York, isolée de tout. J’allais à la rencontre des gens dans la rue et j’ai senti une véritable énergie à prendre dans cette ville. Son effervescence a beaucoup influencé mon écriture. Ce qui est bien avec mon label, c’est que j’ai une entière liberté et une entière confiance de leur part. Ils me laissent m’épanouir.

Vous êtes tombée dans la musique comment ?
J’ai commencé à l’âge de 7 ans lorsque je vivais au Cameroun. Mon père écoutait beaucoup de jazz tout en étant toujours à la page. Il est fan de Justin Timberlake et de Michael Jackson. Il avait fait un peu de guitare et j’ai commencé à jouer avec celle qu’il s’était achetée. J’ai appris toute seule. J’ai commencé à composer à l’âge de 12 ans. J’écrivais énormément de chansons, tous les jours. Mais je n’avais pas prévu d’en faire un métier. Ça m’est tombé dessus, comme ça.

Quel est votre dernier coup de cœur musical ?
Un groupe de trois sœurs californiennes qui s’appelle Haim. C’est de la pop et c’est génial. Les clips sont toujours très drôles. Sinon, je suis très accro aux tubes de l’été. Leur puissance est extraordinaire, personne ne peut y échapper. Et surtout, on ne peut que les aimer.

Avez-vous réalisé tous vos rêves ?
Je considère que je vis un rêve de manière constante. Je pense que j’ai réalisé beaucoup de mes rêves. Mais j’en ai toujours. J’ai encore envie de réaliser beaucoup de choses d’un point de vue humain. Avoir un rôle social mais pas politique. Jamais. Les tournées aussi, c’est devenu ma vie. Je rêve de jouer en Amérique latine. J’irai certainement pour y écrire mon troisième album : ce serait très inspirant.

 

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