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Au Kenya, depuis lundi 8 juillet dernier, le pasteur Paul Nthenge Mackenzie, le chef de l’Église internationale de la Bonne nouvelle et 94 coaccusés comparaissent devant un tribunal de Mombasa pour « terrorisme ». Ceci, après la mort de centaines d’adeptes, suite à la découverte en avril 2023, les corps de 429 adeptes dans une forêt.
Selon l’enquête, le pasteur aurait incité ces derniers à mourir de faim afin de « rencontrer Jésus ».
Jeudi 11 juillet, un sergent de police d’une localité proche du drame a donné des détails glaçants.
D’après un procès-verbal d’enquête que RFI a pu consulter, l’on apprend que pour les adeptes de Paul Mackenzie, la mort était une célébration.
Un « mariage » même, car elle représente à leurs yeux l’union des « martyrs » avec Jésus.
Un autre témoin, Kalume Fondo Kirimo, a ensuite pris la suite à la barre, mais son récit a tourné court : il a été saisi par l’émotion quand il expliquait avoir retrouvé des victimes prisonnières de sortes de cages en branchages, entourées de pierres.
