Bamako annonçait le 4 août dernier « la rupture avec effet immédiat de ses relations diplomatiques » avec l’Ukraine, accusant Kiev d’être directement responsable de l’attaque menée par les groupes rebelles du CSP et des djihadistes du JNIM contre l’armée malienne à Tinzaouatène, dans le nord du pays.
En jugeant cette décision « de courte vue et précipitée », l’Ukraine rejette les accusations de soutien au terrorisme international lancées par le Mali en se réservant le droit de prendre les mesures nécessaires contre les actions inamicales du Mali.
Selon la diplomatie de Kiev, c’est la Russie qui « détruit l’architecture de la sécurité internationale » pouvant garantir « le droit des pays africains à un avenir libre ».
De son côté, le Mali dit rejoindre le diagnostic de la Russie « sur la nature néo-nazie » de l’Ukraine. Selon les autorités maliennes, tout soutien à Kiev équivaut à soutenir le terrorisme dans le Sahel.