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Le gouvernement français a récemment annoncé son intention d’expulser 39 ressortissants russes du pays en raison de soupçons de radicalisation islamique. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a confirmé cette décision lors d’une interview sur les ondes de la radio RMC.
Selon Darmanin, ces individus ont été soigneusement surveillés en raison de leurs liens présumés avec le radicalisme islamique.
La France a dressé une liste de 39 citoyens russes faisant l’objet d’une surveillance accrue en raison de ces soupçons.
La semaine dernière, cette liste a été présentée aux autorités russes, en vue de leur expulsion.
Il s’avère important de noter que tous les individus figurant sur cette liste conservent leur nationalité russe.
La procédure d’expulsion sera mise en œuvre dès que Moscou acceptera de les accueillir sur son territoire.
La France exprime son souhait de voir cette démarche aboutir. Les personnes visées par cette expulsion sont répertoriées en France comme présentant une menace pour la sécurité de l’État, étant classées en « fiche S ».
Selon les informations fournies par Gérald Darmanin, environ 60 personnes de nationalité russe, dont certaines sont d’origine tchétchène, sont surveillées en raison de leurs liens présumés avec le radicalisme islamique.
Parmi elles, une quarantaine sont actuellement en détention, tandis qu’une vingtaine d’autres sont soit en centres de détention administrative, soit assignées à résidence.
Cette décision souligne l’engagement de la France à lutter contre le radicalisme et à prévenir les menaces à la sécurité nationale.
L’expulsion de ces individus vise à renforcer la sécurité du pays tout en respectant les procédures légales en vigueur.
