Même si la boxe ne leur rapporte pas grand-chose chez eux dans leur pays d’origine, les boxeurs Camerounais font la fierté du continent africain.
Ils sont nombreux à l’instar de Carlos Takam, Christian M’Bili, Arsène Fokou, Hassan Ndam, Bikamba Sakio tous Camerounais à rafler des titres à l’échelle mondiale.
Rappelons que le 14 décembre dernier, Christian M’Billi a remporté son septième combat professionnel avec un septième K.O face au Polonais Robert Swierzbinski.
Même si certains sont amenés à combattre sous d’autres couleurs nationales, ceci par faute de moyens ou de soutien, ils ne demeurent pas moins Camerounais
« Il n’y a ni déception, ni rancœur. Nous comprenons leurs motivations. Au Cameroun, la boxe ne paye pas. On ne va pas leur en vouloir parce qu’ils veulent assurer leur vie, leur carrière, en choisissant de combattre pour un autre pays », affirmait un membre de la fédération camerounaise de boxe .
Le secret même de cette réussite des Lions Indomptables boxeurs résiderait, d’après RFI, dans la rage même de vaincre.
Le secrétaire de la fédération camerounaise de boxe, Basile Kalong soutient que, « les Camerounais ont une force physique naturelle et surtout un gros mental. Tous les bons boxeurs camerounais ont vécu dans la désuétude et connaissent ce que veut dire sacrifice, douleur ».
« Nos boxeurs ont un moral de fer parce qu’ils ont rencontré toutes sortes de difficultés dans la vie avant de commencer la boxe. C’est pour cela qu’on les recrute dans la rue. Depuis 2014, on ne fait jamais de compétition sans revenir avec une médaille », renchérit l’entraîneur national Alain-Didier Ngatcha.
Certes la boxe ne rivalise pas le football, mais elle commence par porter ses fruits.