Réagissant à la sanglante répression de lundi dernier dans les rues de Khartoum, les membres de la société civile ont lancé depuis mardi 18 janvier un appel à la grève et à la désobéissance civile.
En effet, l’armée a utilisé des armes lourdes contre les manifestants cependant, les opposants au coup d’État ne décolèrent pas.
Des centaines de Soudanais continuent de mettre des barricades, les médecins sont en grève pour trois jours, les étudiants ne peuvent plus aller aux cours parce que l’Université de Khartoum, la plus grande du pays, a suspendu les cours, examens et autres activités pendant 48h.