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La zone Cedeao, cadre idéal de développement selon la Turquie

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Sur plusieurs plans, l’Afrique de l’Ouest reste une région d’avenir. Une zone dont le meilleur développement est prédit par plusieurs observateurs. De quoi susciter des convoitises. Les partenaires extérieurs continuent d’affluer et de proposer leur aide à ce développement. C’est à l’image de la Turquie qui conforte son cap vers l’Afrique de l’ouest.

Le pays organise à partir de ce jeudi et ce pour deux jours (22 et 23 février) à Istanbul, le premier Forum économique commercial Turquie-Cedeao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest).

L’idée est d’explorer les pistes conduisant à une aide assez significative pour soutenir le développement du domaine. Il s’agit notamment de renforcer les relations économiques, commerciales et d’investissements entre la Turquie et les pays membres de la CEDEAO.

Au cours de ce rendez-vous, il est prévu la mise en place d’une commission mixte CEDEAO-Turquie sur le commerce. C’est surtout à partir de 2016 que la Turquie a accentué ses actions envers la sous-région. La tournée du président turc Recep Tayyip Erdogan en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigeria, en Guinée et au Sénégal a été le vrai déclic.

En termes d’exportation, l’Afrique du Nord représente 5,4% des exportations totales de la Turquie en 2016 et 2,6% pour les autres pays africains, selon TurkStat.  En dix ans, le volume des échanges a été multiplié par plus de trois pour atteindre $18,8 milliards en 2017, dont $11,6 milliards d’exportation et $7,1 milliards d’importation. Pour appuyer cette expansion commerciale, le Conseil des relations économiques extérieures de la Turquie (DEIK) a mis en place des Business Council dans une quarantaine de pays africains.

En parallèle, 39 Etats africains ont signé des accords de coopération commerciale et économique. Il s’agit des cadres qui facilitent l’accès des produits africains au marché turque, sans oublier d’autres avantages que devraient tirer les entreprises africaines. 4 pays africains (Egypte, Maurice, Maroc et Tunisie) ont déjà conclu des accords de libre échange.

La rencontre d’Istanbul est une occasion que veulent saisir aussi les pays Ouest-Africains pour de meilleurs partenariats favorisants un développement durable.




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