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Cette fermeture va en droite ligne avec l’application des sanctions décidées dimanche par le sommet des chefs d’État de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (Cedeao).
Le Niger pourrait voir son économie chuter dans les prochains jours. La raison ? Le Benin, porte d’entrée de toutes les importations en partance vers Niamey, vient de fermer ses frontières avec le Niger. Une mesure qui va en droite ligne avec l’application des sanctions décidées dimanche par le sommet des chefs d’État de la Communauté des Etats de l’Afrique Centrale (Cedeao).
Selon RFI, toutes les activités au port de Cotonou qui concernent le Niger sont suspendues.
Sur le terrain, l’on apprend que plusieurs camions en route pour Niamey, transportant des conteneurs et du vrac chargé au port de Cotonou, sont actuellement bloqués à la frontière, côté Bénin. Les voyageurs quant à eux sont toujours autorisés à circuler sur ce corridor long de 1060 kilomètres.
Une bien mauvaise nouvelle quand on sait que le Niger est le principal partenaire du port béninois. « Il y a des véhicules d’occasions, des produits alimentaires, pharmaceutiques, de l’essence et beaucoup d’autres produits. Ce corridor est le plus fréquenté de la région et des statistiques estiment à 1000 le nombre de véhicules qui franchissent cette frontière chaque jour », apprend-on.
Le président Bazoum avait d’ailleurs déclaré que ce corridor était vital pour son pays avant d’ajouter que le port de Cotonou était aussi le port du Niger, lors d’une visite officielle au Bénin en mars dernier.
Essama Aloubou
