Ce 27 octobre 2017 restera gravée dans les anales du Burundi. Et pour cause, le pays se retire définitivement la Cour pénale internationale (CPI).
Notifiée à la CPI le 27 octobre 2016, la rupture prend effet un an après sa notification selon les dispositions du Statut de Rome.
La raison qu’avance le pays est que la « CPI menaçait les institutions du pays et nuisait à son indépendance ».
Un député avait même déclaré dans le temps que « la CPI est un instrument en train d’être utilisé pour essayer de changer le pouvoir ».
Certains y voient même un coup bien préparé par le président Pierre Nkurunziza pour échapper à cette instance, considérée comme un bourreau de chefs d’Etats Africains.
De ce fait, la CPI ne peut donc plus enquêter de sa propre initiative sur le Burundi à moins que le Conseil de sécurité de l’ONU donne son aval.