À moins de quatre mois des élections présidentielles au Cameroun, le visage bien connu du chef de l’Etat s’affiche sur les panneaux publicitaires dans la capitale Yaoundé, alors qu’il n’a pas déclaré publiquement sa candidature à l’élection d’octobre prochain.
La santé de Paul Biya (92 ans) et sa capacité à gouverner le pays sont des préoccupations essentielles au cœur des discussions dans l’espace public.
Selon l’agence de notation Fitch Ratings, Paul Biya « remportera l’élection présidentielle prévue en octobre, garantissant ainsi la continuité politique et stratégique ».
De son côté, la classe politique de l’opposition apparaît plus que jamais fragmentée. Pour Siméon Ekodo Mveng, chercheur en sciences politiques à l’Université Laval, cela s’explique par « l’égoïsme des acteurs, le manque d’humilité des leaders, les fractures idéologiques et les relents tribalistes ».