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Selon une décision des autorités judiciaires soudanaises ce mercredi 9 novembre, Omar el-Béchir doit retourner en prison après avoir été transféré, pour « raisons de santé », dans un hôpital privé de Khartoum après le putsch du général Abdel Fattah al-Burhan en octobre 2021.
Pour les avocats des parties civiles, il s’agit d’un « rapport médical falsifié », puisque l’ancien président Omar el-Béchir a été aperçu en bonne santé dans les couloirs de l’hôpital dans plusieurs vidéos devenues virales. Son retour en prison « est une juste décision », commente l’avocat Moez Hazrat en espérant que les audiences en présence du principal accusé reprennent.
Les portes de la prison s’ouvrent de nouveau pour Omar el-Béchir et plusieurs cadres du régime islamiste, notamment l’ancien vice-président Bakri Hassan Saleh, l’ancien ministre de l’Intérieur et chef du parti du Congrès populaire Ali al-Haj ainsi qu’un autre leader islamiste, Ibrahim al-Sanosi.
