Candidat à la présidentielle prévue en février 2024, Ousmane Sonko fait de nouveau parler de lui. Il était ce lundi devant la presse pour dénoncer ce qu’il qualifie de « farces judiciaires ».
Resté silencieux depuis plusieurs semaines, le leader du parti Pastef brise enfin le silence en appellant à la « désobéissance civique contre la justice » et en rejetant tout dialogue avec le président Macky Sall.
« La justice nous a fait trop de mal. Nous avons décidé d’engager une campagne de désobéissance civile vis-à-vis de cette justice. Parce que quand une justice est injuste, nous n’avons plus l’obligation de la respecter et a fortiori d’accepter de jouer son jeu », a lancé l’opposant.
Il doit comparaître le 8 mai prochain dans un procès en appel pour diffamation, puis le 16 mai dans le dossier des accusations de viols.