Au Burkina Faso, les autorités de la transition font de la lutte contre le terrorisme, leur fer de lance. Dans cet élan de sécuriser le territoire national, 358 personnes soupçonnées de « comportements hostiles », ont été interpellées par les forces de défense.
Le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a présenté, le jeudi 17 octobre 2024, un bilan concernant l’appel à signaler des cas suspects liés au terrorisme.
Entre le 4 septembre et le 4 octobre 2024, les forces de défense et de sécurité ont enregistré 726 signalements, comme l’indique le communiqué du ministre Sana.
« Les forces de Police et de Gendarmerie ont appréhendé 358 individus pour des actes d’observation hostiles et/ou d’espionnage d’inspiration terroriste à travers le pays, dont 63 à Ouagadougou », a-t-il précisé.
Il a également salué le professionnalisme des forces de sécurité ainsi que « le fort sens du patriotisme des citoyens en matière de coopération pour la sécurité ».
Le Burkina Faso fait face depuis près de dix ans à une insurrection jihadiste qui s’est intensifiée au fil des années, engendrant des crises institutionnelles.