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Alors que les Maliens réclament des élections dans les meilleurs délais pour un retour à l’ordre constitutionnel, le Premier ministre Choguel Maiga leur reproche cette « angélisme démocratique » au service des « ennemis du Mali. »
La période de transition politique avec la junte militaire au pouvoir avait officiellement pris fin depuis le 26 mars dernier. Face au silence des autorités maliennes, des partis politiques et organisations de la société civile sont montés au créneau pour dénoncer ce vide juridique.
S’en est suivi la suspension depuis ce 10 avril des activités des partis et des associations à caractère politique du pays « par raison d’ordre publique ». L’Organisation des Nations Unies a réagi en demandant au Mali d’« abroger immédiatement » cette décision et les États-Unis ont exprimé leur profonde préoccupation face à cette mesure qui « prive le peuple malien de sa voix » sur la gestion du pays.
Pendant ce temps, le Premier ministre Choguel Maiga repousse la perspective d’une élection en justifiant que « la phase de stabilisation (du pays, ndlr) doit atteindre un point de non-retour, un point suffisamment stable pour pouvoir organiser des élections ».
