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Mali : quelle justice pour les prisonniers d’opinion ?

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Onze membres de la « Déclaration du 31 mars » pour le retour à l’ordre constitutionnel arrêtés le 20 juin 2024 et poursuivis pour « opposition à l’exercice de l’autorité légitime » sont toujours en prison sans aucun espoir d’être jugés ou libérés. Et, ils ne sont pas seuls dans le cas.

Ces figures de la scène politique malienne et d’autres acteurs de la société civile sont emprisonnés alors que les activités politiques des partis et associations du Mali sont officiellement suspendues.

Le parquet s’oppose à la libération provisoire des onze anciens ministres et dirigeants de partis, répartis dans trois prisons à travers le pays.

Certaines organisations signataires de la Déclaration du 31 mars appellent les Maliens à observer « trois minutes de pause » lundi prochain à 11 heures « pour prier ou faire un message en faveur de la libération de tous les prisonniers d’opinion. »

A l’instar des cadres politiques de la « Déclaration du 31 mars », le chroniqueur radio Ras Bath, l’influenceuse Rose vie chère, le militant associatif Clément Dembélé ou encore l’économiste Étienne Fakaba Sissoko sont tous en prison, condamnés ou dans l’attente d’être jugés.




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