Le Ghana peut se réjouir de n’avoir jusqu’alors essuyé aucune attaque directe de la part des terroristes comme c’est le cas de ses voisins de la sous-région, notamment la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo. Au vu de la menace terroriste qui gagne peu à peu du terrain, ce répit pourrait être de courte durée.
Pays côtier du Golfe de Guinée coincé entre le Togo et la Côte d’Ivoire, le Ghana craint la menace des groupes armés. Le gouvernement a d’ailleurs renforcé la présence militaire et la sensibilisation des populations sur ce fléau devenu inévitable.
Cependant, ce pays d’Afrique de l’Ouest comptant 33 millions d’habitants présente des conditions favorables à l’infiltration des groupes armés et au recrutement de djihadistes parmi les communautés locales notamment : des frontières poreuses, une faible présence de l’autorité étatique dans les localités du Nord, des réseaux de contrebande et des tensions intercommunautaires.
Le président ghanéen Nana Akufo-Addo appelle à une coopération transfrontalière avec ses voisins à travers des opérations militaires conjointes et un partage des renseignements.