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Une tribune du président nigérien déchu Mohamed Bazoum dans le Washington Post ce jeudi 3 août interroge sur les conditions dans lesquelles il est retenu depuis qu’il a été évincé du pouvoir le 26 juillet dernier. Toujours aux mains des putschistes, Bazoum a fait parvenir un texte à l’un des principaux journaux américains, rapporte Rfi.
Mohamed Bazoum, dans cette tribune, dément les raisons avancées par les militaires pour justifier ce coup de force notamment la situation sécuritaire dégradé. Pour le président nigérien, qui n’a pas encore donné officiellement sa démission, il n’en est rien que ce soit dans le nord ou dans le sud.
Il défend également son bilan économique en mettant en avant des accords avec des partenaires internationaux principalement les États-Unis.
Selon le Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme (PNDS), au pouvoir jusqu’au coup d’État du 26 juillet, le président Mohamed Bazoum « va bien » mais il est toujours retenu en « otage » par les putschistes de la Garde présidentielle.
« Il n’y a eu aucune libération. Toutes les personnalités qui ont été arrêtées (…) sont toujours en détention, prises en otages, séquestrées. », déplore Boubacar Sabo, Secrétaire général adjoint du parti cité par Rfi.
Dans un tweet, le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell a appelé « à la libération immédiate du président, dont les conditions de détention sont de plus en plus préoccupantes ». Le quai d’Orsay tient toujours à rappeler que Mohamed Bazoum est le « président élu et reconnu par tous, par la communauté internationale, comme le seul représentant légitime des Nigériens ».
Le président des États-Unis Joe Biden a lui aussi demandé ce jeudi 3 août, en la fête de l’indépendance du Niger, la libération de Mohamed Bazoum.
