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Niger : le dossier de l’« intervention militaire » définitivement clos ?

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Trois mois déjà que l’ex-président nigérien Mohamed Bazoum a été renversé par les éléments de la garde républicaine. Depuis lors, les putschistes ont pris le pouvoir et la période de transition est en cours. Qu’en est-il finalement de la menace d’une intervention militaire brandie par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest vis-à-vis du Niger ?

Cette opération de libération de Mohamed Bazoum et de restauration de l’ordre constitutionnel devrait être menée par le Nigéria, dont le président Bola Tinubu est le président en exercice de la Cedeao, et soutenue par le Bénin, le Ghana, la Côte d’ivoire, le Sénégal qui avaient promis leurs troupes.

Les troupes mobilisées à cet effet ne sont plus en alerte, apprend-on, et la date secrète pour l’éventuelle intervention contre les auteurs du coup d’État au Niger n’est même plus d’actualité, a confié à Rfi un diplomate de la présidence de la Cédéao.

Selon les informations, si l’option d’une « intervention militaire » au Niger est finalement est mise en veilleuse, c’est essentiellement parce que le Nigeria, cerveau de l’éventuelle opération, a fait marche arrière.

« Bola Tinubu, avec le recul, a dû se rendre compte qu’il a confondu vitesse et précipitation. Leçon : la réflexion doit s’imposer avant l’acte dans bien des cas ! », ironise Wakat Séra.

Selon un analyste, la Cédéao est toujours à la recherche de la bonne formule pour annoncer son rétropédalage sur l’éventuelle option militaire.




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