Africa Top Success Ils font l'Afrique
Au moins 23 membres de la force civile armée ont été tués samedi dans des attaques séparées par des militants d’une bande armée dans le Nord.
La Force conjointe de lutte contre la terreur (CJTF) a été créée en 2013 pour protéger les communautés du nord-est et aider l’armée à combattre Boko Haram. La force a depuis été étendue à d’autres États du nord qui sont aux prises avec des bandes d’enlèvement armées. Dans l’État du Nord-Est de Borno, au cœur d’une insurrection islamiste, des combattants présumés de la province de l’Afrique de l’Ouest de l’État islamique (ISWAP) ont utilisé un engin explosif improvisé (DEI) pour faire exploser un véhicule transportant l’équipe civile de la Force conjointe de lutte contre la terreur (CJTF), a déclaré un président de la force locale.
Tijjanima Umar, président de la CJTF pour la région de Gamboru Ngala près de la frontière avec le Cameroun, a déclaré que son équipe se rendait à Borno, le Maiduguri, la capitale de l’État de Borno, lorsqu’il a roué de plus d’EI.
« Alors que la mine a explosé, neuf d’entre eux sont morts sur le coup … tandis que deux autres personnes ont été grièvement blessées et ont été immédiatement emmenées à l’hôpital pour y être soignés », a déclaré Umar par téléphone à Reuters.
Boko Haram et l’ISAAP continuent de mener des attaques meurtrières contre les civils et les militaires.
Par ailleurs, dans l’État de Soko, dans le nord-ouest de l’État de Soko, 14 membres de la CJTF ont été tués et plusieurs sont portés disparus à la suite d’une embuscade tendue par des hommes armés samedi, a déclaré à Reuters le commandant du secteur de la Task Force, Ismail Haruna.
Haruna a déclaré que les membres de la CJTF avaient été tués dans la zone gouvernementale locale de Sokoto, où ils avaient attaqué et détruit un camp de brousse appartenant à un chef de bande armé connu.
Essama Aloubou
