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Cet avis de la Cour suprême du Nigeria annule ainsi une décision de la juridiction inférieure qui avait rejeté les accusations de terrorisme contre Nnamdi Kanu, un leader séparatiste accusé de violence dans le sud-est du pays.
La Cour suprême du Nigeria vient encore d’arrêter les accusations de terrorisme contre les leaders séparatistes. La plus haute juridiction du pays a ainsi rejeté la décision de la Courasse qui avait annulé les accusations de terrorisme contre un leader séparatiste accusé de violence dans la région du sud-est du pays.
Selon la Cour, Nnamdi Kanu, leader du groupe séparatiste des peuples indigènes du Biafra (IPOB) qui cherche à obtenir l’indépendance de la région du sud-est du Nigeria, est toujours accusé de terrorisme malgré la décision de la Cour inférieure. « Aucune législation dans le pays n’a dépouillé le tribunal de première instance pour poursuivre le cas de Kanu, malgré l’action illégale », a déclaré la justice. Le procès du chef séparatiste, qui a également la nationalité britannique, devrait reprendre l’année prochaine.
La décision de la Cour suprême complique encore le sort de Kanu qui est en prison depuis 2015 lorsqu’il a été arrêté et accusé de terrorisme et de trahison pour la première fois. Il a nié tout acte répréhensible et ses partisans ont accusé le gouvernement de le prendre injustement pour le cibler à la campagne séparatiste du groupe.
L’IPOB milite en faveur d’un État indépendant du Biafra. De 1967 à 1970 , la république imaginaire du Biafra avait perdu une guerre civile qui avait fait un million de morts dans sud-est du Nigeria.
Essama Aloubou
