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L’idée a été approuvée par le gouvernement nigérian le lundi 5 mai, lors du Conseil exécutif fédéral. Un projet de loi portant création de l’Office national de gestion du cacao (National Cocoa Management Board – NCMB) a été adopté selon Abubakar Kyari, ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire.
Selon le projet de loi, le NCMB sera chargé de réguler toutes les étapes de la chaîne de valeur, de la production à la commercialisation. Il aura notamment pour mission de s’occuper de la réhabilitation des plantations vieillissantes, du développement de nouvelles exploitations, de l’octroi de crédits à taux préférentiels pour les producteurs et de l’application de normes de qualité sur les exportations.
« Le NCMB est conçu pour créer une économie cacaoyère durable qui contribuera de manière significative à notre PIB. Il favorisera la consommation intérieure, l’industrialisation, l’implication des jeunes et une hausse des recettes en devises », explique Kyari ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire.
Quatrième producteur mondial du cacao, la mise en place d’un organe de régulation de la filière cacao pourrait lui permettre de renforcer sa production et d’optimiser ses exportations pour peser davantage dans les négociations internationales.
Mais le pays fait face au problème de développement de la filière cacao, notamment le manque d’accès des producteurs au financement, la disponibilité limitée des intrants agricoles, une pluviométrie défavorable, les infestations parasitaires, l’insécurité, la difficulté d’accès aux terres cultivables, ainsi que des épisodes d’inondations dans certaines zones de production.
Essama Aloubou
