Selon un communiqué de la Banque mondiale publié ce 13 novembre, pendant ses deux jours de visite au Cameroun, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Mauritanien Ousmane Diagana, va tabler sur la nouvelle orientation de l’institution de Bretton Woods.
Du 20 au 21 novembre 2023, le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Mauritanien Ousmane Diagana est attendu au Cameroun. Comme point d’honneur à l’ordre du jour de sa visite, un échange avec des représentants de haut niveau du gouvernement, de la société civile, du monde académique, du secteur privé et des médias. L’homme fort de la Banque mondiale devra également rencontrer les responsables du ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), avant de conclure avec une visite sur le projet hydroélectrique de Nachtigal visant à étendre l’accès à l’électricité à 88% de la population, apprend-on du programme publié par la Banque mondiale.
Si le programme publié par la Banque mondiale n’a pas donné de détails sur l’objet de la rencontre avec le Minepat, une source interne, citée par nos confrères de Investir au Cameroun a affirmé que la rencontre du 20 novembre, « a pour objectif d’informer et d’échanger sur l’actualisation de la mission et de la vision de la Banque mondiale, ainsi que sur le nouveau modèle stratégique », dévoilés À Marrakech au Maroc, où l’institution de Bretton Woods tenait ses Assemblées annuelles en septembre 2023.Une nouvelle orientation qui se veut apporteuse de solutions dans un contexte marqué par plusieurs crises qui creusent davantage le fossé des inégalités. Celle-ci porte sur une capacité financière accrue, des partenariats renforcés, une collaboration plus étroite avec le secteur privé et un mode de fonctionnement plus efficace.
La Banque mondiale réfléchit à des échéances de prêt de 35 à 40 ans afin d’aider les pays à investir sur le long terme dans le capital social et humain. Elle a annoncé l’adoption de nouveaux outils qui pourraient accroître sa capacité de prêt de 157 milliards de dollars (94 200 milliards de FCFA) sur une décennie.
Essama Aloubou