A quelques jours des élections générales, trois organismes de fact-checking ghanéens ont décidé de former un bloc face à la prolifération des fake news, une première dans l’histoire du pays.
Alors que les Ghanéens en âge de voter iront aux urnes le 7 décembre prochain pour élire le successeur du président sortant Nana Akufo-Addo, des informations montées de toutes pièces inondent les réseaux sociaux et risquent de créer des tensions sociales en cette période sensible.
Plus de 50 fact-checkers répartis sur l’ensemble du territoire ghanéen travaillent en collaboration avec une centaine de médias pour diffuser des informations vérifiées en différentes langues locales.
« La mésinformation et la désinformation augmentent. Les gens ont de plus en plus accès aux réseaux sociaux et aux logiciels de montages, et à l’intelligence artificielle et sa capacité à générer des contenus », a indiqué Kwaku Krobea Asante, l’un des initiateurs de la Ghana Fact-Checking Coalition en expliquant le bien-fondé de cette démarche.
La Ghana Fact-Checking Coalition regroupe Fact-Check Ghana, Dubawa et Ghana Fact.