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Culture Paris Lonchamp (XVIe), le 23 juillet 2023 Festival Lollapalooza Paris avec Aya Nakamura et Kendrick Lamar Photo LP / Fred Dugit

Procès de 13 militants identitaires pour propos racistes visant Aya Nakamura

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Ce mercredi 4 juin 2025, le tribunal correctionnel de Paris a ouvert le procès de treize personnes poursuivies pour des actes à caractère raciste contre la chanteuse Aya Nakamura. Les prévenus, âgés de 20 à 31 ans, sont tous liés au groupe identitaire Les Natifs, héritier du mouvement Génération identitaire, dissous en 2021.

Ils sont accusés de provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nationalité, la race ou la religion, ou de complicité de ces délits.

Une banderole raciste déclenche l’affaire L’affaire remonte au 9 mars 2024. Après une révélation de L’Express annonçant qu’Aya Nakamura pourrait participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, le groupuscule Les Natifs a publié sur ses réseaux une photo d’une banderole à message raciste. Installée sur l’île Saint-Louis, en plein cœur de la capitale, la banderole affichait :

« Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako », un message détournant les paroles de sa chanson Djadja, tout en visant ses origines maliennes.

Dans la foulée, le compte X (ex-Twitter) des Natifs dénonçait un supposé abandon de « l’élégance française » au profit d’une « vulgarité » perçue comme « africaine », accusant une « africanisation » de la culture populaire et un « effacement du peuple de souche ».

Plainte d’Aya Nakamura et enquête judiciaire Suite à plusieurs signalements, notamment de la Licra et SOS-Racisme, le parquet de Paris a saisi l’Office central de lutte contre les crimes de haine (OCLCH) pour enquêter sur ces publications jugées racistes.

Le 20 mars 2024, Aya Nakamura a déposé plainte à son tour, dénonçant les propos discriminatoires à son encontre.

Le procès, très attendu, devrait mettre en lumière les dérives de certains mouvements identitaires actifs sur les réseaux sociaux, ainsi que les limites de la liberté d’expression face aux discours de haine.




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