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Etudiant en médecine à l’université de Bangui, Thibault Feïdangafara a été tué par des hommes inconnus alors qu’il rentrait de l’école. La consternation est totale en République centrafricaine. Selon des sources, l’étudiant a été tué lors d’un braquage alors qu’il rentrait chez lui à moto. Ses assassins lui ont tiré plusieurs balles avant d’arracher sa moto.
Sur les réseaux sociaux, c’est l’indignation totale. L’activiste Rémy a dénoncé l’état actuel de la société centrafricaine, affirmant que la vente de la moto du jeune homme assassiné ne rapporterait que 100 000 francs CFA, ce qui témoigne l’état malade de la société centrafricaine.
Rosemont Zokoué quant à lui a souligné l’importance du droit à la sécurité et de la justice pour tous les citoyens. Il a exprimé sa solidarité envers la famille et les amis de Thibault Feïdangafara, qui doivent faire face à une douleur insupportable.
« Il est important de rappeler que la violence ne résout rien et qu’elle doit être combattue avec des mesures éducatives, sociales et judiciaires. Les citoyens ont besoin de se sentir en sécurité et protégés par l’État, qui doit garantir les droits fondamentaux de chaque individu. Des mesures concrètes doivent être prises pour lutter contre la criminalité et la violence, afin que des tragédies comme celle-ci ne se reproduisent plus dans le futur », a-t-il déclaré.
A son tour, l’activiste de la société civile, Gervais Lakosso a condamné cet acte ignoble en soulignant le fait que la victime était un jeune homme talentueux et un futur médecin, ce qui rend ce crime encore plus insupportable.
Essama Aloubou
