Ces individus mal intentionnés sont accusés de violenter, de rançonner et d’enlever des passagères sans défense, à Kinshasa, en République démocratique de Congo. Auteurs de multiples enlèvements, ces kidnappeurs sont traqués de jour comme de nuit, par la police.
A travers l’opération ‘Road Block’, rapporte Africanews, les policiers procèdent à la vérification de tous les véhicules jaunes, grâce à des barrages nocturnes.
Gilbert Tulaku, un chauffeur de taxi à Kinshasa décrit les contrôles :
« J’ai remarqué qu’il y a des problèmes dans la ville, il y a des criminels et c’est pourquoi il y a des contrôles, pour essayer de trouver ces gens qui créent la peur dans la ville… Oui bien sûr, même dans les taxis, on vous contrôle et si on découvre un objet dangereux, on vous arrête ».
Ces faux conducteurs dépouillent leurs victimes avant de les abandonner.
Brigitte Sharadi a été l’une d’elles, aujourd’hui elle est militante au sein du collectif féministe « Je dénonce » qui se bat pour que ces violences cessent.
Le 12 septembre dernier, elles ont tenté d’organiser une marche pour protester de ces enlèvements mais le rassemblement a vite été interrompue.