L’artiste gabonaise Shan’l a récemment fait preuve d’un courage remarquable en partageant sur TikTok une douloureuse partie de sa vie. Derrière son image publique éclatante, elle a révélé avoir été victime de violences conjugales pendant plusieurs années. Son témoignage poignant met en lumière les souffrances souvent invisibles de nombreuses femmes et constitue un appel fort à la prise de conscience.
Une confession émotive en direct
C’est lors d’un live TikTok que Shan’l a choisi de livrer ce récit personnel avec une sincérité rare. « On nous pousse à vouloir coûte que coûte le mariage, la bague… Mais où est le bonheur, où est le respect ? Si c’est juste pour sauver les apparences, moi je dis non ! », a-t-elle lancé avec intensité, dénonçant la pression sociale qui enferme parfois les femmes dans des unions toxiques.
Avec émotion, l’artiste a évoqué les séquelles physiques et psychologiques laissées par ces violences : « J’ai aimé, je me suis investie… Mais aujourd’hui, ma vision a baissé à l’œil droit, j’ai subi des blessures nécessitant plusieurs points de suture au pied. » Elle a également révélé que son agresseur avait tenté de porter atteinte à sa carrière, illustrant l’emprise totale qu’il cherchait à exercer sur elle.
Face à cette épreuve, Shan’l a adressé un message clair aux femmes : « Les filles, partez tant qu’il est temps. Un homme reste physiquement plus fort, il est inutile de répondre. Ne laissez pas la situation empirer. Ne vous fiez pas aux promesses, observez les actes. »
Un appel à libérer la parole
En partageant son histoire, Shan’l s’inscrit dans un mouvement grandissant de personnalités africaines qui dénoncent les violences faites aux femmes. Son témoignage vibrant souligne l’urgence de rompre le silence et de soutenir les victimes. « Je dis NON aux violences, NON au mensonge, NON au manque de respect. Vous méritez mieux », a-t-elle conclu avec force, envoyant un message d’espoir et de résilience à toutes celles qui luttent pour leur dignité.