Au Tchad, la psychose s’empare des populations suite à un signalement d’une page Facebook, « Tchadone », gérée par des activistes tchadiens, faisant état de l’entrée potentielle des terroristes à N’Djamena.
Face à la polémique que suscite cette publication, le gouvernement a fermement démenti les rumeurs concernant une infiltration terroriste dans la capitale.
Dans un communiqué publié le 3 novembre, Abdraman Koulamallah, ministre des Affaires étrangères et porte-parole du gouvernement, a voulu rassurer la population ainsi que la communauté internationale sur la sécurité nationale.
La veille, le 2 novembre, Tchadone avait diffusé un message alertant sur une prétendue infiltration à N’Djamena, citant des « informations des services de renseignement » qui auraient confirmé l’arrivée d’un « petit groupe d’assaillants » dans la capitale.
Cette publication mentionnait également des escarmouches survenues à Dandi, près de N’Djamena, et conseillait à la population d’être vigilante.
Dans son communiqué, le gouvernement a qualifié ces informations de « fabriquées, infondées et diffusées par des individus cherchant à instiller la peur et la confusion ».
Les autorités ont assuré que la situation sécuritaire restait sous contrôle et qu’aucune menace spécifique n’avait été identifiée.
Par ailleurs, le gouvernement a réaffirmé son engagement à garantir la paix et la sécurité des citoyens, tout en appelant la population à la prudence face aux fausses informations.