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La tension politique au Tchad monte d’un cran alors qu’un mandat d’arrêt international a été émis à l’encontre de l’opposant tchadien, Succès Masra.
Cet opposant, en exil depuis les violentes manifestations du 20 octobre, a prévu son retour à N’Djamena la semaine prochaine. Cependant, à quelques jours de son retour prévu, il fait face à des accusations graves.
Le mandat d’arrêt international a été délivré par le procureur général près la cour d’appel de N’Djamena, Mahamat Elhadj Abba Nana. Les charges qui pèsent contre Succès Masra incluent notamment la « tentative d’atteinte à l’ordre constitutionnel, l’incitation à la haine et à un soulèvement insurrectionnel ».
Ces accusations découlent d’un discours qu’il a prononcé via Facebook en mai 2023, où il aurait, selon les autorités tchadiennes, incité les Tchadiens du Sud à la haine et à la révolte.
Cette situation tendue suscite des inquiétudes quant à la sécurité de Succès Masra s’il décide de revenir au Tchad comme prévu, le 18 octobre prochain, selon des membres de son parti, les Transformateurs. L’opposant risque ainsi d’être arrêté à son retour.
La répression politique au Tchad est devenue une préoccupation majeure, et les tensions s’intensifient à l’approche du retour de Succès Masra. Les partisans de Masra, ainsi que les défenseurs des droits de l’homme, appellent à une résolution pacifique de la situation et à un dialogue politique pour mettre fin aux violences et aux arrestations politiques.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels est confrontée la démocratie au Tchad et soulève des questions sur la liberté d’expression et les droits de l’opposition dans le pays. La communauté internationale suit de près l’évolution de cette situation tendue au Tchad.
