Quatre ressortissants russes et biélorusses, détenus au Tchad depuis le 19 septembre, ont été libérés et rapatriés à Moscou samedi dernier. Parmi eux figure Maxime Chougaleï, un sociologue controversé souvent associé au groupe paramilitaire Wagner.
Les autorités tchadiennes n’ont pas communiqué officiellement sur les raisons de leur arrestation à l’aéroport de N’Djaména. Toutefois, plusieurs médias suggèrent que l’interpellation de Maxime Chougaleï, présenté comme un « proche collaborateur » d’Evgueni Prigojine, fondateur de Wagner, serait liée à un article de Jeune Afrique. Cette publication évoquait une possible ingérence du groupe paramilitaire dans les affaires internes du Tchad.
La libération des quatre hommes a été ordonnée par le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno, après des efforts diplomatiques de la Russie. Maxime Chougaleï, déjà sanctionné par l’Union européenne pour des activités de désinformation au profit de Wagner, est une figure controversée. En 2019, il avait été arrêté en Libye pour des accusations de tentative de manipulation électorale.
Cette libération, perçue comme un geste diplomatique significatif, soulève des questions sur les relations entre le Tchad et la Russie, ainsi que sur les éventuels accords ayant conduit à cette décision.