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Togo: aussitôt annoncé, le sit-in de l’ANC interdit par le gouvernement

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Au cours de son meeting de remobilisation des populations la semaine dernière, le président de la jeunesse de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a annoncé une série de manifestations. Et comme le stipule la loi, les organisateurs de chaque manifestation publique, envoient un courrier au gouvernement dans le but de l’informer de la date, lieu et motifs de la manifestation.

Faisant suite au courrier relatif à ce programme de sit-in de l’ANC prévu sur les 11, 16, 17, 23, 24 et 31, et de meeting des 12, 13, 19,20,27 mai prochain, le gouvernement exprime un refus aux sit-in prévus au niveau de certaines institutions.

La lettre signée par Payadowa Boukpessi, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales « ne trouve aucune objection par rapport aux meetings programmés à Bè-kpota, place publique à coté des rails, place en face du lycée de Nyékonakpoè, Bè Kondjindji, Zossimé et Davié ». Sur ce point, ce dernier invite seulement les organisateurs à éviter les places des marchés pour leurs meetings.

Par contre, pour ce qui concerne les sit-in, le gouvernement trouve des objections. « Les sit-in que vous avez prévus au niveau de : Ambassade de France, ambassade d’Allemagne, ambassade du Ghana, ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivité locales , ministère des infrastructures et des transports, et de la CENI sont interdits », a mentionné la lettre.

Quelques raisons sous-tendent cette interdiction. Pour le ministre, ces différents lieux ne sont pas des lieux publics au sens de la loi n°2011-010 du 16 mai fixant les conditions d’exercice de la liberté de réunion et de manifestation pacifiques publiques.

Il évoque également la possibilité de collusion entre les manifestants et les usagers de ces différents services ce qui constituerait de troubles graves à l’ordre public.

Les organisateurs n’attendent pas fléchir à cette interdiction. Pour eux, étant sous un régime d’information, il n’est pas lieu d’attendre une autorisation de la part du gouvernement.

Vont-ils braver cette interdiction? C’est le wait and see.

 




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