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Togo/Me Apevon Dodji : « le pouvoir n’a pas en réalité envie de ce dialogue »

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Le Togo se retrouve actuellement dans une impasse. Le dialogue inter-togolais, qui a donné de l’espoir à bon nombre de personnes, est actuellement bloqué. La faute à deux positions inconciliables. Le pouvoir ne jure que par le référendum et une nouvelle candidature de Faure Gnassingbé en 2020 alors que l’opposition tient au retour à la version originelle de la Constitution de 1992, mais surtout de toutes ses implications.

Alors que ces acteurs politiques togolais ont perdu assez de temps à s’entredéchirer sur le principe même du dialogue. L’opposition et le parti au pourvoir s’accuse mutuellement d’être à l’origine du blocable. Mieux pour Me Apevon Dodji, président des FDR et membre de la coalition des 14, le régime de Faure Gnassingbé n’a, en réalité pas envie d’aller à ce dialogue.

« Le pouvoir que nous avons en face de nous n’a pas en réalité envie de ce dialogue. Ce dialogue constitue pour eux juste un artifice. C’est-à-dire, bon, on nous demande d’aller à un dialogue, on va y aller !  Mais en réalité, leur stratégie, c’est de tout mettre en œuvre pour faire échouer le dialogue. Et pour aller réaliser leur référendum. Les discussions au sein du comité préparatoire ont révélé qu’au moment où on parlait de retour à la C92, eux ils ont inscrit les réformes et parlent en même temps le référendum. Ce qui veut dire qu’ils ont deux fer au feu, sachant très bien qu’ils vont tout faire pour faire échouer le premier, et réaliser le second que ce n’est pas leur faute, le dialogue a échoué et il faut aller au référendum. Si vous écoutez aujourd’hui leurs jeunes sur tous les toits, ils ne jurent que par le référendum’, a souligné Me Apevon.

Pour lui, la coalition de l’opposition est consciente qu’elle s’est présenté à ce dialogue en essayant de pister les émissaires du régime en place, « parce qu’à la fin, il faut situer les responsabilités », a martelé Me Apevon. « Nous allons à un dialogue qui peut-être va échouer, mais qui va être responsable de cet échec ? Si on vous décrit l’ambiance dans laquelle les discussions ont eu lieu, c’est quelque chose de paranoïaque. Il faut avoir du cœur pour supporter certains propos. Mais nous sommes allés là-bas, préparés pour supporter ces choses. On n’est pas du tout ébranlé. Ils croient qu’en disant certaines choses ils vont nous déstabiliser mais ils se sont tromper … ils ont en face d’eux, des gens qui sont aguerris.  Ils ne nous auront pas », a-t-il précisé

Tout le monde est d’accord que l’enjeu de ce dialogue, c’est le Togo. Le pays tout entier retient son souffle dans l’expectative de la reprise des travaux avec la facilitation ghanéenne.

 

 




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