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En Tunisie, les autorités mettent tout en oeuvre pour préserver l’environnement . Ainsi donc, et pour faire face à la dégradation environnementale, une série de mesures ont été prises, alors que d’autres le seraient dans les prochaines années.
Ainsi donc et lors d’une plénière tenue au palais de Bardo dans la capitale tunisienne, le ministre des affaires locales et de l’environnement, M. Riad a évoqué la question sur l’utilisation des sacs en plastique. A cet effet, il a fait savoir que le décret de l’interdiction de ces sacs a été signé et sera applicable progressivement et ce dans tous les espaces, à partir du mois de janvier 2020, soit dans moins de deux ans.
Notons à juste titre que la promulgation de ce décret a été reportée par le passé, en attendant la finalisation de l’étude visant à recenser les usines opérant dans la production des sacs en plastique, d’où les emplois directs et indirects qui seront concernés. Le ministre a en outre rappelé que l’accord signé avec les grandes surfaces stipule le « retrait des sachets en plastiques ultra fins à usage unique qui sont fortement polluant.
La solution à cette situation et de remplacer les sachets en plastiques par des sacs plastiques recyclables commercialisés par ces surfaces et qui peuvent être remplacés gratuitement. A cet effet, le ministère se chargera lui-même de la réhabilitation des usines de plastique, et ce dans le but de les aider à produire des sacs biodégradables.
Soulignons aussi qu’un fonds de lutte contre la pollution devait être lancé, mais ledit projet rencontrerait des problèmes et pour lequel le ministre a ordonné d’auditer sa gestion et ce dans un but précis, qui est d’identifier les responsabilités. Le ministre a rappelé dans ce sens que le comité consultatif chargé de l’octroi des primes au sein du fonds a tenu sa première en août 2017, avec l’approbation de dix (10) projets d’une valeur s’élevant à 1,5 millions de dinars, mais qui ne sont pas débloqués encore.
