Les accréditations de ces dizaines d’Organisations non gouvernementales ont été annulées par les autorités zimbabwéennes. Il s’agit de faire le ménage, justifie le gouvernement. Ces associations ne pourront donc plus exercer leurs activités.
Des associations locales, des clubs de sports et même des groupes religieux qui ne sont plus actives depuis plusieurs années figurent sur cette liste noire.
La société civile voit en cette démarche d’interdiction d’ONG la réplique d’une technique déjà été utilisée par le régime du président Robert Mugabe en 2008. À six mois des élections, ce décès en masse des ONG suscite la méfiance de la société civile.
Selon une coalition d’ONG pro-démocratie, un projet de loi serait en cours d’examen. Si elle venait à être votée, les organisations qui dénoncent les violations des droits humains et demandent des comptes au gouvernement pourraient devenir illégales.