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« Les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales » avait-il clamé être sa priorité, alors élu député de la sixième législature. Deux mois plus tard, il n’a que d’yeux pour des élections locales. Réformes ou non, Gerry Taama a affirmé ce vendredi, son soutien à l’organisation des locales. En vacance juste deux mois après leur prise de fonction, le nouveau député renvoie déjà à plus tard, les réformes et remet en cause, la lutte de la coalition.
« Nous avons été reçus avant les partis extraparlementaires. Les points des réformes qui ont été validées par la C14 à l’Assemblée nationale n’ont absolument aucune relation avec les élections locales. La limitation de mandats, les élections à 2 tours et la recomposition de la Cour constitutionnelle n’ont rien à voir avec les élections locales. Elles sont organisées pour des circonscriptions locales et l’organe en charge du contentieux de ces élections est la Cour suprême », a déclaré le président du Nouvel engagement togolais (NET).
« Nous souhaitons que les réformes soient faites dans les meilleurs délais. Au groupe parlementaire NET-PDP, nous parlions de jours. Mais à nous tous seuls, nous ne faisons pas le poids pour convoquer une session extraordinaire. Nous aurions souhaité qu’on aille vite mais nous n’avons pas la main », dit désormais celui qui avait promis après son élection, la convocation rapide d’une session extraordinaire pour la réalisation des réformes.
Taama indique que l’opposition parlementaire actuelle n’a que 14 députés sur les 91 et ne peut ainsi donc pas faire convoquer une session extraordinaire. Et pour ce, il lance des pierres à la C14 qu’il accuse d’avoir fait de mauvais choix.
« Nous en sommes là parce que des gens ont mené des faux combats. On a perdu des vies humaines, on a été tapé par le soleil et maintenant on se rend compte qu’on a tout perdu », conclut le député.
