Les coupures intempestives et prolongées, la baisse de tension : voilà le lot quotidien de bon nombre de Congolais. Pour protester contre cette situation à Brazzaville, les habitants ont initié une marche vendredi.
Une manifestation qui a vite été étouffée par les forces de l’ordre, la marche ayant été interdite deux jours avant par la Préfecture de Brazzaville, évoquant « des motifs impérieux d’ordre public ».
Ces derniers ont interdit tout attroupement et interpellé l’activiste Armel de l’eau Loemba, initiateur du mouvement.
« Pendant que nous attendions les autres, nous avons été brutalement interpellés et brutalisés, puis emmenés au Commissariat central où nous avons été présentés au commissaire central de la ville de Brazzaville », raconte-t-il.
A noter que ce dernier a été violenté avant d’être relaxé.
Les coupures de courant sont vécues au Congo comme un paradoxe par les consommateurs ; car c’est dans ce secteur que d’énormes investissements ont été consentis ces 20 dernières années par les autorités.