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L’annonce a été faite le 1er janvier 2025, en cause l’accumulation de la dette de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, la CNAMGS, chargée de garantir l’accès au soin obligatoire dans le pays.
« Trop c’est trop. Nous ne pouvons plus supporter. La dette s’accumule. Nous avons des salariés et des impôts à payer », réclame un pharmacien. Annoncée mercredi, la décision de l’arrêt de délivrance des médicaments a aussitôt été mise en pratique. Selon les pharmaciens, la colère vient de l’accumulation des retards dans le règlement des factures des médicaments fournis aux assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, la CNAMGS.
Pour les pharmaciens il fallait prendre décision douloureuse pour sauver leurs officines de la faillite. L’association des pharmaciens à l’origine du mouvement veut rencontrer le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, pour expliquer les abus récurrents qui creusent le déficit de l’assurance maladie.
Les conséquences de cette grève pourraient être désastreuses pour les Gabonais les plus fragiles, notamment les retraités, les chômeurs et les étudiants dont la facture de médicaments est prise en charge à 90 % par la CNAMGS.
Essama Aloubou
