Le projet de Constitution 2024 n’a pas obtenu les trois quarts des voix nécessaires lors du vote du 7 juillet. Seuls 35 des 56 membres de l’Assemblée nationale se sont prononcés en sa faveur.
Pour le gouvernement Barrow, ce projet de Constitution représente un pilier de la transition post-Jammeh. Le ministère de la Justice a accusé le coup de l’échec des efforts de réforme du cadre institutionnel, soulignant que le texte visait à renforcer la démocratie, l’État de droit et la justice transitionnelle dans un pays encore marqué par des décennies de régime autoritaire.
Ce projet devrait remplacer la Constitution de 1997, qui avait permis à l’ancien président Yahya Jammeh de se maintenir au pouvoir pendant plus de deux décennies.
Après des années de dictature sous l’ex-président Yahya Jammeh, ce petit pays d’Afrique de l’Ouest peine à amorcer la transformation de son système politique marqué par des résistances structurelles qui s’illustrent par un Parlement divisé, des jeux de pouvoir internes et une population toujours en attente d’un changement.