L’écrivaine algérienne Ahlem Mosteghanemi vient d’être désignée « Artiste de l’Unesco pour la paix » lors d’une cérémonie organisée vendredi au siège de l’institution à Paris. De haut de ses 63 ans, la femme est connue comme la romancière la plus lue dans le monde arabe.
Elle a reçu cette distinction en en reconnaissance de son « engagement » qu’elle manifeste, à travers son écriture, en faveur de la justice sociale et de l’éducation des jeunes affectés par les conflits ainsi que de son « dévouement » aux idéaux et aux objectifs de l’Unesco.
Chaque année, l’Unesco consacre la date de 18 décembre à la langue arabe, devenue la sixième langue officielle de l’institution depuis 1973.
Pour sa directrice générale, Irina Bokova, « cette nomination est une ‘‘belle continuation’‘ de la journée internationale de la langue arabe, « la nomination de la première femme à avoir publié un recueil en langue arabe en Algérie en 1973 est un grand hommage que l’Unesco rend à la langue arabe qui a une signification particulière ».
Les « Artistes de l’Unesco pour la paix » sont des personnalités influentes qui soutiennent et font résonner davantage les messages et programmes de l’Unesco.
Ahlam Mosteghanemi est auteure de plusieurs livres dont le « Dhakirat al-jasad » ou les Mémoires de la chair, classé parmi les 100 meilleurs romans arabes.
Ce livre lui a valu le prix « Naguib Mahfouz » et le prix « Nour » de la meilleure œuvre féminine en langue arabe.
Elle fait partie aujourd’hui des 10 femmes les plus influentes du monde arabe, selon un classement du magazine Forbes.