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Fruits et légumes: le Maroc convoite le marché de la Cedeao

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Au demeurant, les agrumes du Maroc constituent une offre adaptée à l’Afrique, du moins, c’est ce qu’ont souligné Kacem Benani Smires, président de Citrus Export, Asmaa Hamzaoui (direction de développement des filières de production).

« Quelles perspectives de partenariat entre le Maroc et les pays de la Cedeao dans le domaine des fruits et légumes ?», c’est le thème autour duquel s’est tenu le 29 avril au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, le séminaire organisé par l’Association des exportateurs d’agrumes du Maroc (Citrus Maroc Export) et l’Association des conditionneurs d’agrumes du Maroc (Ascam). Objectif: voir comment faciliter et optimiser les échanges entre le royaume chérifien et l’ensemble des pays de la Cedeao dans le domaine des fruits et légumes en discutant des contraintes à lever.

Ont pris part à ce séminaire plusieurs acteurs des secteurs de la commercialisation, de la distribution et de la logistique. Plusieurs communications ont permis aux participants de se rendre compte de l’expérience marocaine en matière de développement agricole, plus spécifiquement les fruits et légumes.

Ainsi, l’on retient que la mise en place en 2008 du programme Maroc vert a permis de mieux organiser le secteur en le dotant d’un arsenal juridique adéquat et mettant également en place des interprofessions fortes qui aujourd’hui contribuent énormément à l’économie marocaine en générant plus de 3 milliards de dirhams par an. Avec l’encadrement de ces interprofessions et la mise en œuvre de contrats-programmes, les agriculteurs tirent d’énormes bénéfices du secteur des agrumes puisque les circuits de commercialisation et de distribution sont assez structurés.

Au demeurant, les agrumes du Maroc constituent une offre adaptée à l’Afrique, du moins, c’est ce qu’ont souligné Kacem Benani Smires, président de Citrus Export, Asmaa Hamzaoui (direction de développement des filières de production du ministère de l’agriculture, de la pêche maritime et du développement rural, et des eaux et forêts du Maroc), Redouane Arrach (direction de la stratégie et des statistiques  du ministère de l’agriculture de la pêche maritime et du développement rural et des eaux et forêts du Maroc).

Côté ivoirien, l’on apprendra d’Adou Adou, directeur de l’Ocpv (Office d’aide à la commercialisation des produits vivriers) que la production et la commercialisation des fruits et légumes en Côte d’Ivoire sont tenues par des structures qui évoluent dans l’informel. Ce qui ne permet pas un réel développement du secteur. Quant à Stéphane Eolié, directeur général de la société ivoirienne de manutention et de transit (Simat), il fait observer que la mise en place d’une plate-forme commerciale et logistique à Abidjan serait intéressante. Cela permettra, selon lui, de faciliter les embarquements et les débarquements.

Notons que de ce séminaire est sorti des recommandations que les participants ont dit vouloir mettre en œuvre pour que dans le secteur des fruits et légumes, le Maroc et les pays de la Cedeao soient dans une coopération gagnant-gagnant.

Pour rappel, le Maroc depuis le 24 février 2017, a dit sa volonté de devenir membre de la Cedeao, une zone de plus 300 millions d’habitants qui potentiellement est un important marché pour ses entreprises.

Source:fratmat.info




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