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Tikpi Atchadam : « Si Faure renonce au pouvoir, il sortira par la grande porte »

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Tchikpi-Atchadam2Considéré comme celui qui donne l’insomnie au pouvoir de Lomé, le leader du Parti national panafricain (PNP), Tikpi Atchadam est parvenu à mobiliser les forces démocratiques autour d’un seul et même objectif : faire tomber le régime de Faure Gnassingbé.

Indéniablement, ce dernier est parvenu à briser les clivages du pays, fait descendre des milliers de Togolais dans les rues à travers des marches synchronisées dans plusieurs localités du pays mais aussi dans la diaspora togolaise.

Jugeant insuffisant la réforme constitutionnelle proposée par le Chef de l’Etat, limitant à deux le nombre de mandats et restaurant le principe d’une élection à deux tours, M Atchadam ne jure que par le retour à la Constitution de 1992, par ricochet le départ de Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2015.

« Ce que nous lui disons, c’est d’arrêter son mandat en 2017, mener des réformes et organiser des élections générales anticipées dont il serait le garant sans y participer. Nous ne voulons pas couper la tête de Faure, il dispose d’une expérience dont le pays peut avoir besoin », a déclaré le président du PNP, dans un récent entretien exclusif avec nos confrères du Monde Afrique.

Dans la foulée, certains observateurs de la scène politique togolaise estiment qu’en dépit des manifestations de rues de l’opposition, le président Togolais s’accroche au pouvoir car ne disposant d’aucune garantie de ne pas être traduit devant la Cour pénale internationale (CPI).

A la question de savoir si Faure Gnassingbé ne serait-il pas prisonnier du régime mis en place par son père, qui a régenté le pays pendant 38 ans, le leader du PNP soutient que « c’est lui qui décide de tout, mais sa soif du pouvoir le rend sourd ».

« Il a hérité du Togo comme un paysan du champ de son père. Les barons du régime sont ses métayers, ils lui doivent tout, mais c’est lui qui a le pouvoir. Il lui suffit d’un discours de dix minutes pour rompre le cycle de violences qui existe dans ce pays depuis 1963 », a-t-il ajouté.

Dans le même esprit, il faut souligner que des voix appellent le Chef de l’Etat à sortir de son mutisme pour s’adresser à son peuple afin de briser le spectre de violence qui pèse sur le pays avec les manifestions sporadiques de rue, lesquelles sont soldées par des morts, des blessés mais aussi des interpellations dans les rangs des manifestants.

Il faut rappeler que la marche de l’opposition du 20 septembre 2017 a enregistré un mort à Mango (un enfant de 10 ans), plusieurs blessés et des personnes arrêtées. L’internet demeure coupé dans le pays.




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