Africa Top Success Ils font l'Afrique
La campagne électorale algérienne, lancée le 15 août, touche à sa fin ce mardi 03 septembre 2024 après vingt jours d’intenses activités. Les trois candidats en lice pour l’élection présidentielle du samedi 7 septembre ont multiplié les efforts pour rallier les électeurs avant l’entrée en vigueur de la période de silence électoral, fixée trois jours avant le scrutin.
Le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, en quête d’un second mandat, Youcef Aouchiche, représentant du Front des forces socialistes (FFS), et Abdelali Hassani Chérif, candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), ont axé leur campagne sur des propositions visant à améliorer la situation économique du pays.
La campagne s’est déroulée dans un climat calme, marqué par un faible engouement des électeurs. Le plus grand rassemblement a réuni environ 17 000 personnes à Oran, le 25 août, lors d’un meeting du président sortant Abdelmadjid Tebboune, que les sondages placent en tête pour une victoire dès le premier tour.
Chaque candidat a intensifié ses efforts pour mobiliser les électeurs. Youcef Aouchiche, le plus jeune des trois à 41 ans, a mis l’accent sur le potentiel des jeunes électeurs, qu’il estime être essentiels à la construction d’une Algérie inclusive.
L’économie a été le thème central de cette campagne, avec des débats axés sur le pouvoir d’achat, le chômage, la relance économique et la création d’emplois. Contrairement aux campagnes précédentes, les candidats ont évité les critiques mutuelles et n’ont pas abordé des sujets sensibles comme la liberté d’expression ou la répression des activistes du Hirak, un mouvement prônant un changement politique radical en Algérie.
Pendant ce temps, les Algériens vivant à l’étranger ont déjà commencé à voter depuis le lundi 2 septembre, marquant ainsi le début des opérations de vote pour cette élection présidentielle cruciale.
