Amina Weira fait partie des portes étendards du cinéma au Niger. La cinéaste aborde des sujets importants du quotidien de son pays pour s’affirmer et faire changer.
Après des études en montage et en réalisations documentaires de création au Niger et au Sénégal, Amina a multiplié les formations pour parfaire sa maîtrise en réalisation de courts et longs métrages documentaires.
Restituer le réel à l’écran, évoquer son identité culturelle, ce sont entre autres préoccupations qui justifient le combat d’Amina Weira.
« Le cinéma est une arme pour m’affirmée, m’exprimer. Il m’offre la liberté de partager mes points de vue et mes préoccupations, provoquer des prises de conscience ».
Son documentaire, « La colère dans le vent » attirait déjà les attentions en 2016 sur les effets dramatiques de l’exploitation de l’uranium sur l’environnement et la santé des populations de la ville nigérienne d’Arlit. Un vrai récit des conditions de vie et de travail dans les mines.
Un film qui a été distingué dans le monde notamment le « Prix Spécial Jury » du Green Image Film Festival de Tokyo de 2018 ou encore le « Prix du meilleur court et moyen métrage attribué par l’OIF » du Festival Vues d’Afrique au Canada en 2017.
En 2018, elle sort le film documentaire « Libre de partir, libre de rester » en collaboration avec Carine Stella Nzang Assoumou. Amina évoque ses racines en relevant le trafic de migrants dans la région d’Agadez,