Le gouvernement gabonais vient de valider en Conseil des ministres le projet de décret sur l’Interruption Volontaire de Grossesse dans le pays. Une femme en situation de détresse ou une femme portant une grossesse issue d’un viol ou encore d’un inceste peut décider de recourir à l’IVG sans tomber sous le coup de la loi.
Selon ce projet de décret, l’Interruption Volontaire de Grossesse devrait être autorisé au cas où la vie de la mère est en danger ou encore s’il existe des risques de malformations notoires et incurables pour le fœtus.
Les ONG de défense des droits des femmes saluent un « beau projet ».
Le Gabon fait désormais partie du groupe très restreint des pays africains autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans des cas bien définis.
Pour Katy Stricia Nkolo, directrice de l’ONG 3S, Sensibilisation-Santé-Sexualité, citée par Rfi, « cette loi vient déjà dans un premier temps protéger les professionnels de santé, mais surtout protéger la vie des femmes ! Parce que beaucoup de femmes meurent encore au Gabon des suites de complications, d’interruption. Mais également, il y a beaucoup de stérilité secondaire dans notre pays aujourd’hui, malheureusement, à la suite de complications d’interruption de grossesse mal faite ».